Voici une grande partie des remarques de Gary et de ses maîtres ascensionnés concernant le véritable pardon. Les parties en gras sont des citations du Cours en Miracles.
Bonne lecture !
ARTEN : […] Je sais que tu ne veux pas encore entendre cela, mais les actions que tu entreprends ou n’entreprends pas dans le monde n’ont aucune importance, même si ta façon de voir et l’attitude que tu maintiens en t’engageant dans une action importent, elles. […] Ce qui importe vraiment, c’est ton attitude mentale, pas ce que tu sembles faire. […]
PURSAH : […] Il peut être exact sur le plan de la forme de dire que la plupart des chrétiens pourraient facilement changer le nom de leur religion et l’appeler le « jugementalisme ». Mais si tu juges leur jugement, tu fais comme eux, ce qui te place dans la même position, c’est-à-dire enchaîné à un corps et à un monde que tu rends psychologiquement réel pour toi-même en ne réussissant pas à pardonner.
PURSAH : […] Hitler et tout le reste du monde, y compris toi, sont également innocents parce que ce que vous voyez n’est pas vrai. Ceci est votre rêve ? Comme le Cours l’enseigne, ce rêve n’est pas rêvé par quelqu’un d’autre.
PURSAH : […] Quand vous jugez les autres en croyant que vous avez raison, vous vous sentez bien temporairement parce que vous avez réussi à projeter sur eux une partie de votre culpabilité inconsciente. Puis, quelques jours plus tard, sans savoir pourquoi, votre culpabilité inconsciente, dont, encore une fois, vous n’avez aucune idée, vous rattrape et il vous arrive alors un accident de voiture ou vous vous blessez autrement, d’une manière plus subtile. Bien sûr, il s’agit là d’un exemple illusoire, linéaire. En réalité, toute l’affaire est réglée d’avance, ce dont nous parlerons plus tard, mais c’est là un exemple de la façon dont les choses peuvent se passer.
« Durant les quatre mois qui s’écoulèrent avant le retour de mes visiteurs ascensionnés, je trouvai le temps très long. Je me sentais même parfois abandonné d’eux. […] Puis je pardonnais effectivement, mais non ce qu’Arten et Pursah faisaient ou ne faisaient pas, car cela n’aurait fait que rendre réel pour moi une « erreur ». Comme le monde n’est qu’un rêve, le Cours implore ses étudiants de pardonner à leurs frères ce qu’ils n’ont pas fait et il nous empêche ainsi de rendre l’erreur réelle.
PURSAH : […] La plupart des gens, quand ils voient la haine, ils l’ignorent ou la rationalisent, sans s’en rendre compte, comme tu l’as fait astucieusement remarquer, que c’est en fait de la haine de soi. Vous voyez donc, toi et les autres, des gens qui, partout dans le monde, se détestent, s’attaquent et même se tuent les uns les autres, et qui te feraient du mal ou même te tueraient s’ils en avaient l’occasion. Les variantes de cette situation sont infinies. La plus simple est celle où tu es mal à l’aise avec des gens avec qui tu es en désaccord personnel ou politique. Elle peut aussi se présenter sous les formes suivantes : des collègues de travail qui te mènent la vie dure, ou des membres de ta famille qui ne t’encouragent pas. Il y a aussi des situations plus menaçantes physiquement.
Mais, dans chaque cas, c’est que tu as pris la haine que tu te voues à toi-même – pour avoir rejeté le Ciel – et que tu as fabriqué un monde où les raisons de cette haine, ainsi que ta culpabilité et ton manque de paix, sont maintenant vues à l’extérieur de toi et presque toujours liées à d’autres individus. La culpabilité n’est plus à l’intérieur de toi. Ce n’est pas toi qui t’as enlevé la paix de Dieu, ce sont eux. Evidemment, personne ne peut réellement t’enlever la paix de Dieu sans que tu l’aies décidé toi-même ; c’est aussi vrai aujourd’hui qu’au premier instant de l’apparente séparation. Tu as gobé l’apparente vérité de tout ça et, pour composer avec, tu as tout arrangé pour que les parties responsables soient maintenant vues à l’extérieur, exactement où tu voulais qu’elles soient.
GARY : Ces gens qui m’attirent des ennuis, je veux qu’ils se montrent ?
PURSAH : Ne t’y trompe pas ; tu veux qu’ils soient là, sans exception. Ce sont tes boucs émissaires. Si seulement tu pouvais t’en souvenir la prochaine fois que quelqu’un paraîtra t’injurier, tu pourrais alors retenir ta langue, penser avec le Saint-Esprit et changer d’esprit. Tu veux qu’ils soient là, c’est un fait. Toujours. Tu en as besoin. C’est ainsi que tu te fais croire que tu n’es pas coupable, ou, du moins, pas terriblement coupable, afin de pouvoir t’en tirer la plupart du temps, la culpabilité se trouvant ailleurs. Tant que tu seras pris dans le labyrinthe, tu ne verras pas que tout cela n’est pas nécessaire, parce que tu n’étais pas réellement coupable au départ. Tout le labyrinthe n’est qu’une illusion pour te défendre contre une illusion.
N’oublie pas : tu te croies réellement coupable à un niveau beaucoup plus profond que tu ne le réalises. Tu as besoin de ta défense parce que l’autre option est impensable pour ton ego : celle que tu puisses considérer ta propre culpabilité, dont l’horreur est pour l’instant dissimulée dans le monde. L’ego t’a convaincu que de considérer la laideur de cette culpabilité équivaut à la mort. Pour éviter la méchanceté de tout ce casse-tête, tu le projettes à l’extérieur, oubliant que tout ce qui part finit toujours par revenir, parce que ce n’était jamais parti réellement.
ARTEN (qui cite le Cours) : […] Le secret du salut n’est que ceci : que tu te fais cela à toi-même. Peu importe la forme de l’attaque, cela reste vrai. Qui que ce soit qui prend le rôle de l’ennemi et de l’attaquant, c’est encore la vérité. Quoi que ce soit qui semble être la cause de n’importe quelle douleur ou souffrance que tu ressens, cela est encore vrai. Car tu ne réagirais pas du tout aux figures dans un rêve si tu savais que tu rêvais. Laisse-les être aussi haineuses et méchantes qu’elles le veulent, elles ne pourraient pas avoir d’effet sur toi à moins que tu ne manques de reconnaître que c’est ton rêve.
GARY : Dieu n’a donc pas à me pardonner ; je dois me pardonner à moi-même en pardonnant aux autres au lieu de les attaquer. Même s’il ne s’agit que d’un jugement mental et que je ne dis rien, ni ne fait rien, une attaque en pensée demeure une attaque. C’est pourquoi je dois surveiller mes pensées. Que j’attaque ou que je pardonne, je le fais à moi-même, parce que les autres ne sont pas réels, de toute façon ; ils ne sont que des symboles de ce qui se trouve dans mon esprit, tout comme je suis un symbole de l’esprit collectif. Le monde n’a pas besoin du pardon de Dieu ; les gens ont besoin de se pardonner à eux-même en pardonnant les images qu’ils voient.
PURSAH : Absolument. Tu dois te pardonner aussi sûrement que tu dois pardonner aux autres, sinon tu ne comprends pas réellement l’insignifiance du corps. Comme nous te l’avons expliqué, ton corps n’est pas plus réel ni plus important que tout autre corps.
ARTEN : […] Pour être encore plus précis, disons que le pardon est la seule chose qui puisse réellement changer le monde, quoique cela ne soit même pas son but ! Ses bienfaits réels vont à celui qui le pratique.
ARTEN : […] Quand tu sembles choisir le pardon à ce niveau – et je dis que tu sembles le choisir car tu n’es pas réellement là – tandis que tu fais ton choix ici, le Saint-Esprit porte alors ton message à ton esprit tout entier.
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PURSAH : […] N’oublie jamais que ta peur de perdre ton identité individuelle te fera résister, parfois sérieusement, à la pratique du pardon. Elle t’empêchera même quelquefois de vouloir regarder l’ego, dans le monde ou dans toi-même. Tu as peur secrètement de ce qui se trouve dans ton inconscient. C’est pourquoi tu dois être vigilant. Il y a de la haine dans ton esprit, mais tu peux l’évacuer simplement en remarquant quand elle fait surface et en prenant la main du Saint-Esprit au lieu de celle de l’ego. […]
PURSAH : […] Tu ne juges que toi-même et tu ne pardonnes qu’à toi-même. […]
PURSAH : […] Aucun problème ni aucune menace ne peut vraiment te blesser d’aucune façon. Tout cela n’est qu’un rêve, et c’est tout à fait possible pour toi de connaître la paix et l’absence de peur qui accompagnent la certitude de cette vérité. Comme J te le demande explicitement dans le Texte :
Et si tu reconnaissais que ce monde est une hallucination ? Et si tu comprenais réellement que c’est toi qui l’as inventé ? Si tu te rendais compte que ceux qui semblent y marcher, pour pêcher et mourir, attaquer, tuer et se détruire eux-même, sont entièrement irréels ?
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PUSAH : L’ego aime bien que tu regrettes ton passé. « J’aurais pu, j’aurais dû… » ; « Si seulement j’avais fait ceci au lieu de cela » ; « Si seulement j’avais su ce que je sais maintenant ». C’est là son sketch préféré. Non seulement cela te rend-il réel ton passé, mais cela t’attriste, ce qui fait le bonheur de l’ego. Le Saint-Esprit sait qu’à l’exception du pardon, ce que tu fais n’a aucune importance. […]
ARTEN : Et l’ego veut que ce que tu fais soit important. Afin de s’immiscer dans ta spiritualité et de retarder ta redécouverte de la vérité, il tente de rendre important ce que tu accomplis dans ce domaine. Pourtant, pour le Saint-Esprit, ce que tu fais pour Lui, ou pour Jésus, ou pour Dieu, n’est pas important. Pourquoi ce qui se produit dans une illusion serait-il important si tu comprends vraiment que ce n’est pas réel. Seuls importent le pardon et ta guérison.
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GARY : Donc, je n’ai pas à fréquenter les gens à qui je pardonne.
ARTEN : Exact. Il ne s’agit nullement d’être une âme charitable, bien qu’il n’y ait rien de mal à accomplir de bonnes actions si cela te motive. Mais le Cours t’apprend plutôt à devenir un juste penseur. Aujourd’hui, beaucoup de chrétiens se demandent : « Que ferait Jésus ? » Il n’y a qu’une seule réponse correcte à cette question et c’est toujours la même : il pardonnerait. Le pardon est lié à ce que tu penses. Ce n’est pas ce que tu fais qui est important, même si c’est le résultat de ce que tu penses. C’est ce que tu penses, et non ce que tu fais, qui te fera rester dans le rêve ou bien rentrer au foyer.
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ARTEN : […] L’ego t’a trompé et te faisant croire que tu te débarrasses de ta culpabilité inconsciente quand tu la projettes sur les autres et leur donnant tort, en les condamnant ou en blâmant certaines circonstances pour tes problèmes ou ceux du monde, ou pour quoi que ce soit. En fait, cela a plutôt pour résultat de t’attacher pour toujours à cette culpabilité inconsciente. […]
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PURSAH : […] Comme nous te l’avons dit, c’est vraiment à toi-même que tu pardonnes quand tu pardonnes aux autres. […]
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PURSAH : Avec le salut, il n’y a personne d’extérieur à blâmer pour ton seul problème réel, dont tous les autres sont le symbole. La cause, qui est la décision de croire à la séparation d’avec Dieu, et la solution, qui est le principe de l’Expiation, sont toutes deux dans ton esprit, où tu as maintenant le pouvoir de choisir la Solution du Saint-Esprit.
[…]
PURSAH : C’est exact. Tu n’as pas besoin d’attendre ton expérience de l’illumination pour profiter des bienfaits du pardon. Comme te le signale le Cours :
Un esprit tranquille n’est pas un petit don.
Souviens-t’en lorsque tu auras l’occasion de pratiquer le pardon. L’une de ses composantes est de te rappeler que tu rêves. Tu es l’auteur du rêve, que tu as fait mettre en scène pour toi par ses figures afin de voir ta culpabilité inconsciente à l’extérieur de toi. Si tu te souviens que tu rêves, il n’y aura alors rien d’autre à l’extérieur que ta propre projection. Une fois que tu le crois, ce qui ne peut venir que de la pratique et de l’expérience, ce que tu vois et pardonnes n’a pas besoin d’avoir un impact sur toi.
[…]
PURSAH : […] Une fois que tu es la cause et non l’effet, une autre composante du pardon est celle-ci : pardonner tes images projetées et te pardonner en même temps à toi-même de les avoir rêvées.
Tu sais déjà que le Cours te dit de pardonner à ton frère ce qu’il n’a pas fait. Ce serait là un vrai pardon, car, comme le dit aussi le Cours, tu ne rends pas réelle l’erreur. Tu ne donnes pas vérité à tes illusions, mais tu portes plutôt tes illusions à la vérité. Il est temps maintenant de te pardonner à toi-même d’avoir rêvé tout ce gâchis. S’il n’est rien arrivé – et s’il est une chose que le Cours enseigne, c’est bien qu’il n’est rien arrivé –, alors tu es innocent. Ainsi, lorsque tu pardonnes à tes frères et sœurs, ton esprit se rend compte simultanément que tu es pardonné. Souviens-toi de la citation du Cours qui dit que, comme tu le vois, ainsi tu te verras toi-même.
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PURSAH : […] Si les gens que tu vois sont le Christ, alors tu l’es également. Si tu réagis avec le jugement de l’ego et donnes réalité au rêve des autres dans lequel ils sont aussi des ego, c’est alors ce que tu penseras que tu es. C’est vrai qu’il n’y a personne à l’extérieur. Pour répéter un point important : les gens que tu vois pensent qu’ils sont à l’extérieur, tout comme des fantômes. Comme le dit le Cours, dans la section intitulée « La plus grande jonction » :
Ne te joins pas aux rêves de ton frère mais joins-toi à lui ; et là où tu te joins au Fils est le père.
PURSAH : […] Ta tâche est de pardonner, non de réclamer l’accord de ces esprits apparemment séparés auxquels tu pardonnes. Pour voir autrement cette même composante du pardon, rappelle-toi ce paragraphe du Livre d’exercices :
Il y a une façon très simple de trouver la porte du pardon véritable et de la percevoir grande ouverte en signe de bienvenue. Quand tu sens que tu es tenté d’accuser quelqu’un de pêché sous quelque forme que ce soit, ne permet pas à ton esprit de s’attarder sur ce que tu penses qu’il a fait, car c’est une tromperie de soi. Demande plutôt : « Est-ce que je m’accuserais d’avoir fait cela ? »
Au lieu de t’accuser, souviens-toi que leur appel à l’amour est le tien. Tu devrais leur en être reconnaissant ; tu as autant besoin d’eux qu’ils ont besoin de toi. Sans les images que tu vois et sans le miracle, tu ne pourrais jamais trouver la sortie. Ces images symbolisent ce qui est dans ton esprit inconscient ; sans elles, ta culpabilité inconsciente te demeurerait cachée à jamais et tu ne pourrais pas t’évader. […]
En pardonnant à tes frères et sœurs de la manière qui vient d’être décrite, tu rejoins ce que tu es réellement. Tu te trouves à dire au monde et aux images corporelles que tu vois que leur comportement ne peut avoir aucun effet sur toi et que, s’il en est ainsi, ils n’existent pas séparément de toi. Il n’y a donc aucune séparation en réalité, ce qui nous amène à la dernière composante majeure de l’attitude du pardon : fais confiance au Saint-Esprit et choisis Sa force.
GARY : Si je comprends bien, mon attitude est la suivante. Je regarde les figures du rêve et je me dis : « La culpabilité que je croyais être en vous ne l’est pas ; elle est réellement en moi, parce que nous ne faisons tous qu’un et que vous n’êtes que des figures que j’ai créées pour mon rêve. Je peux me pardonner en vous pardonnant, et seulement en vous pardonnant, car vous symbolisez ce qui se trouve dans mon esprit inconscient. Si vous êtes coupables, alors je suis coupable, mais si vous êtes innocents, alors je suis innocent. »
Ensuite, par le pardon véritable, c’est-à-dire celui qui nous pardonne tous les « deux » ce que nous n’avons pas réellement fait, mon esprit commence à savoir qu’il est vraiment innocent. Par cette pratique, le conflit diminue progressivement. […]
PURSAH : […] Toute contrariété, du plus léger agacement à la colère noire, est un signe avertisseur, qui te prévient que ta culpabilité cachée s’élève des profondeurs de ton esprit inconscient et remonte à la surface. L’ego tente de te faire voir la culpabilité comme étant à l’extérieur de toi en projetant la raison sur une image illusoire. Son système de pensée essaie de mettre une distance entre toi-même et la culpabilité, et il suffira que n’importe qui ou n’importe quoi se présente.
La projection suit toujours le déni. Les gens doivent projeter sur les autres cette culpabilité réprimée ou bien la pardonner correctement. C’est la seule alternative possible, quelle que soit la complexité apparente du monde. Si tu veux déjouer l’ego et réussir à reprendre l’avantage sur lui, tu dois être vigilant et surveiller ce signe avertisseur qu’est l’agacement ou la colère, puis cesser de réagir et commencer à pardonner. C’est ainsi que tu gagneras.
GARY : Et que je me souviendrai que ce n’est qu’un rêve.
PURSAH : C’est la toile de fond, l’attitude prédominante. […]
PURSAH : Tu dois bien comprendre ceci : si le Cours enseigne qu’il n’y a pas de hiérarchie dans les illusions et si un miracle est un changement de perception où tu passes au scénario du Saint-Esprit, un miracle n’est alors pas moins important qu’un autre. Dans ce que tu appellerais ma dernière vie, parce que c’est dans celle-là que j’ai connu l’illumination, j’ai appris qu’il est tout aussi important de pardonner un rhume ou une insulte subite qu’une agression ou la mort d’un être cher. Si tu crois y voir de l’insensibilité, tu te trompes. J’ai eu mal quand mes parents sont morts et aussi quand mon mari est décédé. Pourtant, ce qui est perçu comme une tragédie peut-être pardonné facilement si tu veux bien reconnaître que la séparation d’avec Dieu n’a jamais eu lieu. C’est seulement un rêve et personne n’est coupable, pas même toi.
[…] Encore une fois, on n’a pas à essayer d’être aimant. Si l’on pardonne, l’amour se révèle alors naturellement, puisque c’est ce que l’on est.
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PURSAH : […] C’est l’un des meilleurs avantages d’Un Cours en Miracles. Lorsque l’on se fait attaquer et blesser, la douleur dure beaucoup moins longtemps si l’on consent à pardonner. Seulement pour cela, il vaut la peine de suivre le Cours !
Si tu sais que ce n’est qu’un rêve, tu sais au fond de toi que l’injustice n’existe pas réellement. Tu as tout crée de toutes pièces et obtenu ce que tu voulais, pour une raison. Tu dois conserver ton individualité et projeter la culpabilité sur quelqu’un d’autre en même temps. […]
Tu vois, j’avais déjà acquis l’habitude de me rappeler que ce n’était qu’un rêve mis en scène pour moi par les figures qui l’habitaient. J’avais pratiqué durant sept ans et j’avais la conviction que ces gens n’existaient pas réellement, pas plus que leur abandon, ni les raisons de mon embarras, ni l’apparente injustice de toute l’histoire. Dès que je m’en souvins, il devait s’ensuivre logiquement que ces gens n’étaient pas réellement coupables. S’ils n’existaient pas, où donc pouvait se trouver la culpabilité sinon en moi ? Mais si la séparation d’avec Dieu n’avait jamais eu lieu, alors je n’étais pas coupable moi non plus. […]
Comment les autres pouvaient-ils être coupables si tout cela n’était qu’un rêve que j’avais crée et qu’ils étaient des symboles de ce qui se trouvait dans mon inconscient. Quand tu as vraiment saisi qu’il n’y a personne d’autre que le Christ, tu peux alors faire à l’autre personne le cadeau du pardon et de l’innocence. Comme l’enseigne le Cours, c’est ainsi que tu te verras toi-même :
C’est en offrant ce don que vous le faites vôtre.
Après avoir pardonné, je faisais confiance à J, qui, je le savais, était aussi le Saint-Esprit. Je me rappelais qu’il importait peu que je voie ou non les résultats. Si tu travailles avec J ou le Saint-Esprit et pratiques le pardon, tu obtiens toujours un résultat.
PURSAH (parlant du pardon): […] En fait, j’ai dit que c’était difficile, et le plus difficile, c’est de se rappeler de le faire lorsque l’on est dans le feu de l’action. Ca semblera parfois impossible, mais ce ne l’est pas. C’est faisable et ça en vaut amplement la peine. Dans l’exemple que je viens de te donner, le pardon s’est étalé sur plusieurs mois. Parfois, j’y pensais encore des années plus tard et il me fallait alors en pardonner de nouveau des parties. Il en est ainsi pour les plus dures leçons de pardon de l’existence. Et pourtant, en même temps, on apprend qu’il est tout aussi important de pardonner les choses apparemment petites que l’on rencontre en chemin. On finit par comprendre qu’elles sont toutes réellement la même chose.
Plus tu pratiqueras le pardon, plus tu y seras habile et plus cela te semblera facile. Le secret, c’est de le faire et de ne pas abandonner.
PURSAH : Ah ! Tu vois bien Gary, que le jugement qu’ils portent sur toi est en réalité ton propre jugement, vu comme étant à l’extérieur de toi. Ils ne sont même pas là. Tu l’oublies toujours. Oui, ils semblent être là et le jugement semble être à l’extérieur de toi, mais ce n’est pas le cas. Quand tu pardonnes à l’autre, tu pardonnes en réalité ce qui se trouve dans ton propre esprit. Leur appel à l’amour est en fait le tien.
GARY : Ces pensées de pardon doivent-elles toujours être parfaites dans mon esprit ?
PURSAH : Non
GARY : Je n’ai pas besoin d’avoir les mots parfaits dans mon esprit ?
PURSAH : Non. Tu n’as pas besoin d’avoir parfaitement tous les détails. Une fois que tu auras réellement tout compris, ce qui est la raison pour laquelle nous nous attendons à ce que tu continues à approfondir tes études, cela t’habitera en permanence. Si ce genre de pensée en vient à dominer ton esprit, cela ne peut signifier qu’une chose : le Saint-Esprit en a pris le contrôle.
Ces indices visent à te faire gagner du temps et à te rendre aussi efficace que possible. En vérité, chaque fois que tu auras n’importe laquelle des pensées dont je t’ai parlé aujourd’hui, cela voudra dire que tu as choisi J ou le Saint-Esprit comme Enseignant, ce qui est l’instant saint. Quand tu te souviendras de pardonner ainsi, au sens quantique plutôt que Newtonien, et que tu verras que tes frères et sœurs sont aussi innocents que toi, ce sera alors le miracle. Et, plutôt que la relation particulière de l’ego, lorsque tu te joindras à tes frères et sœurs pour en faire qu’un dans le Christ, ce sera alors la Sainte relation. Si tu utilises le système de pensée du Cours, tu ne peux échouer. Le Saint-Esprit connaît tes intentions sans que tu les exprimes clairement. Il faut toutefois que les pensées soient présentes dans ton esprit pour qu’elles y deviennent dominantes. Utilise les idées dont je t’ai parlé aujourd’hui et elles le deviendront.
Voici donc, pour résumer, un exemple de processus de pensée de pardon. Souviens-toi que tu dois rester en alerte à cause des surprises éventuelles que pourrait te réserver l’ego. Il faut avoir l’esprit vif pour accomplir ce que demande le Cours et n’être vigilant que pour Dieu et son royaume. Comme t’en informe le Cours :
Les miracles viennent d’un état d’esprit miraculeux, ou un état dans lequel l’esprit est prêt pour les miracles.
Dans ce processus de pensée, les mots « tu » ou « vous » peuvent s’appliquer à toute personne, toute situation ou tout événement. Il est correct d’improviser tout en maintenant les idées de base. Aussi, veuille bien noter que le Saint-Esprit se souviendra d’enlever la culpabilité inconsciente de ton esprit et d’effectuer Sa guérison de l’univers lorsque tu pardonneras, que tu penses ou non à le Lui demander. C’est là sa tâche et il l’accomplit bien. Tu dois te souvenir d’accomplir la tienne, sinon immédiatement, du moins plus tard. Si tu l’oublies complètement, tu peux alors être assuré que le scénario de l’ego finira par te fournir une occasion similaire qui conviendra tout aussi bien.
LE VRAI PARDON :
Un exemple du processus de pensée
Tu n’es pas réellement là. Si je pense que tu es coupable ou que tu es la cause du problème, et si je t’ai inventé, alors la culpabilité et la peur imaginaire doivent se trouver en moi. Depuis que la séparation d’avec Dieu n’a jamais eu lieu, je ne nous pardonne à « tous deux » ce que nous n’avons pas réellement fait. Il n’y a plus maintenant que l’innocence et je me joins en paix avec le Saint-Esprit.
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Sans la séparation, ce type ne pouvait exister séparément de moi, et, si la séparation d’avec Dieu était une illusion, aucun de nous ne pouvait alors exister en tant qu’individu. Ce que je voyais n’était pas réellement là. Je pouvais maintenant percevoir l’innocence, c’est-à-dire avoir une vraie perception, en ayant envers lui l’attitude consistant à le considérer comme entièrement dépourvu de culpabilité. Je pouvais lui pardonner ce qui n’arrivait pas réellement. Dans cette perspective, mes propres fautes, dont je m’accusais secrètement, étaient également pardonnées. Je libérais mon frère dans la paix du Saint-Esprit et j’étais également libéré.
Je savais que cet épisode ne constituait qu’une étape ; je rencontrais sûrement en route de la résistance à pardonner à plusieurs autres personnes « difficiles » et à des circonstances désagréables. Pour le Saint-Esprit, les miracles étaient tous semblables, mais ils ne l’étaient vraiment pas pour l’ego. Je ne voulais pas toujours regarder mon ego dans les autres, et une partie essentielle de l’apprentissage du Cours fut de pardonner cette résistance.
En fait, une partie importante du processus fut de me pardonner lorsque je ne pratiquais pas le Cours très bien. Je ne pouvais pardonner à mon ego, et donc le défaire, sans l’avoir d’abord regardé, et c’était dans le désir de ne pas pardonner qu’il se révélait le mieux. En m’en rendant compte, je compris que l’ego était apparemment là, mais aussi qu’il n’était pas moi. Bien sûr que j’avais de la résistance, mais aussi de la persistance. Parfois, il me fallait qu’une seconde, et parfois une minute, et parfois une demi-heure et parfois même une journée entière, mais, chaque fois que je sentais poindre le jugement et que je condamnais mentalement quelque chose ou quelqu’un qui semblait se trouver à l’extérieur de moi, je pouvais toujours changer d’esprit, pardonner et me rappeler Qui étaient réellement mes frères et sœurs. Il s’ensuivait alors naturellement que je me rappelais Qui j’étais. […]
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GARY : En ce qui concerne le scénario à multiple choix, voulez-vous dire que certaines décisions pourraient m’amener à me retrouver un beau matin, sans même le savoir, dans une autre dimension ressemblant parfaitement à celle-ci, sauf qu’elle aurait eu son propre big-bang à l’intérieur de tout le tohu-bohu du grand big-bang et qu’elle possèderait donc sa propre variante du scénario ?
ARTEN : Absolument.
GARY : C’est superexcellent.
ARTEN : Ah oui ? Encore une fois, tu ne dois pas oublier qu’il s’agit d’une illusion, et cela même est toujours une illusion, dont il n’existe qu’une façon de s’échapper. Le scénario de l’ego, c’est simplement la totalité du temps, qui est déjà terminé. Le scénario du Saint-Esprit, c’est le pardon de tous les gens faisant partie de ta vie, où que tu sembles être. C’est ainsi que le temps disparaît.
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PURSAH : La mort symbolise la séparation illusoire d’avec Dieu. Qu’arrive-t-il quand quelqu’un que tu aimes semble mourir ? Tu es soudain séparé. Tu sembles perdre cette personne tout comme tu as semblé perdre Dieu. Mais ce n’est pas vrai. Tu ne peux pas plus réellement la perdre que tu ne peux perdre Dieu. Vous êtes inséparables. Tu pleures quand un corps que tu aimes semble mourir, mais, comme te l’enseigne le Cours, c’est en réalité ton expérience de Dieu et du Ciel qui te manque. Et qui pleurerait pour autre chose que son innocence ?
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GARY : Je sais par expérience que je peux pratiquer ce Cours quand je m’en souviens.
PURSAH : Bien sûr que tu le peux. Et tu le peux sans te soucier du problème que tu affrontes, y compris la mort de ceux que tu aimes et celle de ton propre corps, laquelle, nous te l’avons dit, surviendra à un moment du scénario déjà déterminé par toi-même. Pourquoi t’en soucier ? Ce n’est pour toi qu’une occasion supplémentaire d’exercer le pardon. Quoiqu’il arrive, la réaction la plus intelligente est celle-ci : la pardonner le plus tôt possible.
Cliquez ici pour lire des extraits du second livre de Gary Renard: "Votre réalité immortelle".